Berlusconi reste un jour de plus à l'hôpital

L'hospitalisation du chef du gouvernement italien, victime d'une agression au visage dimanche à Milan, a été "prolongée d'un jour" en raison de douleurs persistantes.
Il restera donc un jour de plus. L'hospitalisation du chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, victime d'une agression au visage dimanche à Milan, a été "prolongée d'un jour" en raison de douleurs persistantes, a annoncé à la presse son médecin personnel, Alberto Zangrillo. 

Agressé dimanche par un homme qui lui a lancé au visage une reproduction miniature du Dôme de Milan, il souffre d'une fracture du nez, de deux dents brisées et de plaies aux lèvres.

"Contrairement à ce que nous avions dit hier, nous avons considéré opportun de prolonger d'un jour le séjour du président (du Conseil) à l'hôpital" San Raffaele, a déclaré le dr Alberto Zangrillo, également chef de service dans cet établissement. Les motifs "sont à rechercher dans la persistance de douleurs (...) et la difficulté à s'alimenter", a-t-il dit. Selon les médecins, de vieilles douleurs cervicales se sont réveillées sous l'effet de l'attaque et elles lui provoquent de violents maux de tête.
 Le séjour à l'hôpital du chef du gouvernement pour une période d'observation avait initialement été fixé de 24 à 36 heures. Le médecin de Silvio Berlusconi a répété que le chef du gouvernement "ne participera pas à des événements publics pendant 10 à 15 jours".
Un homme dans sa chambre ? Par ailleurs, un homme de 26 ans a été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi alors qu'il tentait de s'introduire dans la chambre d'hôpital de Silvio Berlusconi. Il est entré dans l'hôpital San Raffaele vers deux heures du matin, par le parking souterrain, et a pris l'ascenseur jusqu'au septième étage, où se trouve le chef du gouvernement. Il a expliqué qu'il voulait discuter avec lui. Arrêté aussitôt par les policiers et gardes du corps présents à l'étage, il a été conduit dans les bureaux de la Digos, la division "investigations et opérations spéciales" de la police italienne.

La préfecture de police a confirmé plus tard que le jeune homme avait suivi un traitement dans un hôpital psychiatrique de Turin en 2008. "Il n'avait pas une  attitude agressive et il n'avait aucune arme ou objet dangereux sur lui. Dans sa voiture, nous avons trouvé des crosses de hockey. Il semble avoir un problème  mental", selon la préfecture.

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